Sous le thème «Un geste pour ma planète» voici le texte que Laura Tartufoli, élève de 6e année dans la classe de madame Claudine, a prononcé lors de ses deux prestations au concours oratoire organisé par le Club Optimiste. Une avait lieu au Centre Antique le 16 mars dernier et l'autre au Centre Guybourg le 27 mars pour les finalistes de la zone. Grande gagnante, Laura participera à la finale régionale qui se tiendra le 17 avril prochain. Bravo Laura et bonne chance!
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Un geste pour ma planète
Sur l’écran de ma télévision, des discours sur la pollution, la désertification et la déforestation me font peur et me tourmentent. Il faut agir avant de périr.
Les arbres tombent, les villes s’inondent. Ma planète tremble et se fissure pour nous parler de ses blessures.
Les océans deviennent chimiques tuant la vie aquatique. Le corail volé par les bijoutiers n’a même plus le temps de repousser. L’ours polaire sur sa banquise a la mine grise et cherche encore sa prochaine prise. Les canards engluent leurs ailes dans les marées noires, un nouveau vol est sans espoir.
Les scientifiques paniquent devant cette situation critique. La couche d’ozone est dans un état pathétique et l’effet de serre cause un réchauffement planétaire. Que faire?
Sur l’écran de ma télévision on me propose des solutions : écolos, bios, vertes ou dégradables. Mais pendant ce temps, les gens achètent, regrettent et jettent. Ils perdent la tête pour tous ces nouveaux gadgets et comme ils sont trop bêtes rien de tout cela ne s’arrête. La roue de la consommation tourne sans interruption. Je ne crois plus être capable de lutter contre cette agitation. Il faut passer à l’action!
Mais à quoi bon faire attention à faire moins de pollution quand partout autour de nous, les petits gestes nous oublions. Les dépotoirs débordent de nos ordures, l’air des villes devient obscur, sur les routes, trop de voitures, l’environnement a la vie dure.
Si nous voulons encore goûter à l’eau claire et pure, si nous voulons encore respirer le parfum des fleurs des prés, si nous souhaitons encore sentir le vent nous caresser les joues au bord de l’eau, si nous rêvons de voir les générations futures s’amuser dans la nature, nous devons répondre au S.O.S de la Terre. Son appel à l’aide ne date pas d’hier. Nous n’avons plus beaucoup de lendemains pour le faire.
Alors j’éteins ma télévision, je ne me pose plus de questions. Cette fois, c’est nous qui la sauverons.
Laura Tartufoli (groupe 62)